Outre la perte de la mémoire, d’autres symptômes apparaissent avec la progression de la maladie d’Alzheimer. Ces symptômes peuvent devenir très difficiles à vivre pour les proches aidants, mais aussi pour le reste de la famille. C’est le cas des troubles du comportement comme l’agitation, l’agressivité, ou encore les comportements moteurs.
Voici une liste, non exhaustive, des domaines pouvant être impactés au fur et à mesure de l’avancée de la maladie. Quelques idées et éléments à mettre en place vous sont ensuite proposés.
- Pertes de mémoire : c’est le symptôme le plus connu, les pertes de mémoire fréquentes étant l’un des signes précurseurs. Votre proche ne retient pas les nouvelles informations et pose souvent les mêmes questions.
- La mémoire visuelle sera la plus efficace : écrivez les informations importantes dans un lieu de passage, et mettez-les à jour. Votre proche sera tenté de les lire à chaque fois qu’il passe devant l’affichage, ce qui ancrera ces informations. Notre tablette Agenda A2 peut vous aider !
- Les troubles de raisonnement : la maladie d’Alzheimer affecte la capacité de raisonnement de votre proche. Le malade n’arrive plus à réfléchir de façon abstraite. Même un calcul très simple peut devenir complexe, et même parfois impossible à résoudre.
- Conservez, tant que cela est possible, de petits temps mettant en jeu le raisonnement : jeux de cartes (belote, tarot, coinche), de pions (dames, échecs), mots croisés/fléchés, sudoku, différents jeux de société.
- Problèmes de communication et de langage : la difficulté à trouver le mot juste est fréquente. Des tournures classiques sont alors remplacées par des périphrases, des synonymes ou parfois des mots inventés.
- Laissez-le s’exprimer, même s’il cherche ses mots. Vous pouvez lui souffler le mot qui vous vient en fonction du contexte de la discussion. Avec l’avancée de la maladie, choisissez des questions fermées (réponse par OUI ou NON) pour être sûr de faire ce qu’il souhaite.
- Changements d’humeur, de personnalité et de comportement : votre proche peut changer d’humeur radicalement et rapidement, sans raison apparente. Il adopte alors des comportements nouveaux et peut même montrer des signes d’anxiété, de dépression, voire de violence.
- Il est important de repérer ce qui déclenche ces changements de comportement. Il est parfois plus facile de rassurer votre proche sur la situation qui l’angoisse, sans vouloir lui expliquer que cela n’est pas réel et vouloir le ramener à tout prix dans la réalité. S’il s’inquiète de savoir si le gaz est coupé dans la maison de famille vendue depuis plusieurs années, vous pouvez le rassurer en disant que le voisin s’en occupe, plutôt que de ré-annoncer à chaque fois que la vente a eu lieu.
- Une dépression est souvent présente, en parallèle de la maladie. N’hésitez pas à en parler à son médecin traitant pour que ce volet soit également pris en charge.
- Perte d’intérêt pour les activités sociales : les changements de comportements entraînent une grande perte d’intérêt pour diverses activités et passe-temps, notamment les sports et les activités de groupe. Il est donc possible qu’une personne active et sociale s’isole peu à peu.
- Encourager la poursuite des activités pratiquées avant le diagnostic. Les personnes malades peuvent adopter un comportement de retrait des activités sociales, ce qui pourrait précipiter l’arrivée de nouveaux symptômes. Repérez les lieux où votre proche se sent en confiance (club, activités, groupes), choisissez une personne bienveillante qui pourra être mise au courant du diagnostic médical pour aider si besoin.
- Annoncez ces activités à l’avance, grâce à Agenda A2!
- Confusion spatio-temporelle : la maladie d’Alzheimer peut désorienter la personne atteinte. Il peut également lui être difficile de se repérer dans certains lieux, même s’ils lui sont familiers.
- Les repérages de la date et du moment de la journée sont importants à maintenir, pour garder le temps de repas, de nuit, les différentes activités hebdomadaires, prévenir des visites. Là encore, Agenda A2 peut vous soulager à ce niveau !
- Déplacement d’objets : il est très fréquent chez les personnes atteintes d’Alzheimer d’égarer des objets et d’avoir du mal à les retrouver, car ils sont placés à des endroits inhabituels.
Votre proche peut alors accuser certaines personnes de vol, plutôt que de reconnaître qu’il ne sait plus où sont ses affaires. Il peut être utile de ritualiser certains lieux pour poser les clés, les lunettes, le téléphone portable, quitte à installer de petites corbeilles avec la photo de l’objet en question. Il peut aussi être plus facile d’avoir des rangements ouverts quand il s’agit de chercher avec lui ce qui a disparu !